Les doublages français des jeux sont souvent comme ceux des films, c’est à dire pas terribles. Certains jeux PS3 permettent aux joueurs de choisir la langue cependant de nombreux titres sont obligatoirement en français.
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3 AoûtTest de Spec Ops : The Line
2 AoûtIl y a les blockbusters du jeu vidéo dont tout le monde parle et auxquels tous les joueurs ont déjà joué au moins une fois et il y a d’autres titres qui passent sous les radars malgré leurs qualités. Spec Ops : The Line fait partie de ces jeux dont on parle peu (malheureusement). Pour résumer Spec Ops, prenez Battlefield ou Call of Duty et inversez leurs qualités et défauts. Le titre de 2K est donc un shooter à la troisième personne techniquement perfectible mais à l’ambiance immersive et au scénario intelligent.
Dans le jeu vous incarnez le leader d’une petite escouade de la Delta Force. Vous et vos deux coéquipiers êtes envoyés à Dubai chercher des survivants. En effet, le ville a été victime de tempêtes de sables violentes qui l’ont coupé du monde. A votre arrivée, vous découvrez que la ville a été le lieu de massacres, il semblerait que le colonel de la 33e division d’infanterie soit devenu fou en s’auto-proclamant dictateur de Dubai.
A première vue le scénario n’est pas innovant cependant au fil du jeu la trame se complexifie pour aboutir à une fin digne d’un bon film. Spec Ops the Line s’apparente souvent à un Full Metal Jacket ou un Apocalypse Now en soulignant le traumatisme guerrier. Le titre montre la transmission d’un membre de la Delta Force lambda en un soldat poussé à commettre des actes immoraux pour se venger. L’aspect psychologique de la guerre est le véritable point fort de l’histoire. Le conflit intérieur du personnage principal est mis en avant par les fréquentes engueulades de l’équipe.
La technique n’est pas le point fort du jeu. Graphiquement, il est loin d’un Uncharted ou du dernier Tomb Raider. L’aliasing est présent, les textures bavent un peu et apparaissent tardivement. Néanmoins, le jeu se déroulant à Dubai après des tempêtes de sables, la visibilité est rarement bonne ce qui masque les défauts techniques. L’intelligence artificielle n’est pas parfaite non plus. Celle de vos alliés sont correctes, ils obéissent correctement aux quelques ordres que vous pouvez leurs donner (attaquer un soldat précis, lancer une grenade, soigner un blessé). En revanche, les ennemis ne disposent pas de capacité intellectuelle importante. Certains se mettent à couvert lors d’un lancé de grenade mais dans l’ensemble c’est davantage par leur nombre qu’ils ralentissent la progression du joueur. La bande-son est excellente, les bruitages sont très bons et la musique est utilisée aux moments opportuns pour contribuer à l’immersion.
Parlons désormais du gameplay et de l’ambiance qui sont les grandes réussites de Spec Ops : The Line. Ce dernier dispose d’un gameplay archi-classique mais qui a le mérite de fonctionner. Le système de couverture est critique dans l’aventure car vous ne survivrez pas longtemps aux vagues d’ennemis. Heureusement, votre personnage se met à couvert derrière n’importe quoi. Les bugs de couverture sont rares et les commandes tombent bien en mains. L’arsenal mis à disposition est lui aussi classique et répond à l’impératif de réalisme du jeu (M4,AK47,SCAR,…). La gestion des munitions est importante car elles sont souvent en nombre limité. Il faut économiser les balles sous peine de se retrouver dans une situation relativement inconfortable. Le corps à corps est possible mais contre plusieurs ennemis il vaut mieux trouver une arme à feu. Cette gestion des munitions oblige le joueur à se servir de l’ensemble des armes qui ont chacune des caractéristiques propres. Contrairement aux autres jeux de tirs, toutes les armes ont une physique différente et aucune n’est réellement pénalisante. La gestion des tirs est, je trouve, exceptionnelle. C’est le seul jeu dans lequel on peut réellement nettoyer une zone avec un unique chargeur. Le tir automatique est très contrôlable et réaliste, il sera plus facile de mitrailler précisément avec un M4 qu’avec un AK47. Le nombre de balles nécessaires à tuer un ennemi est assez faible (deux ou trois) ce qui est assez jouissif. En cas de manque de munitions, on sait qu’avec une vingtaine de balles un peut s’en sortir si l’on vise correctement.
Le contexte dans lequel se déroule l’histoire est tout bonnement génial. Placer le jeu dans une ville comme Dubai permet d’offrir de la diversité et des environnements originaux. L’aventure se passe entre le désert jonché de Bentley et autres Lamborghini aux palaces improbables avec des aquariums géants. Malgré l’ancienne richesse de la ville, les survivants des tempêtes de sable vivent dans des conditions difficiles et sont les victimes de massacres. Vous parcourez l’aventure dans une ville pleine de charniers et où l’utilisation de phosphore blanc était fréquente. Vous serez amener à vous en servir au cours de l’histoire plus ou moins contre votre gré. Le jeu met en avant les dégâts causés par l’utilisation des armes chimiques par des séquences plus lentes et très gores. L’autre thématique abordée est l’impact psychologique de la guerre sur les soldats. Votre personnage ne sera pas le même entre le début et la fin du jeu. En parlant de la fin du jeu, elle est simplement géniale et mérite d’être vue.
En conclusion, Spec Ops : The Line est un excellent TPS (Third Person Shooter). Son seul défaut est de ne pas avoir rencontrer le succès qu’il mérite. Il s’agit d’un titre intelligent qui immerge le joueur dans l’enfer de la guerre et qui l’amène à se poser des questions sur les conflits actuels. On quitte le jeu de tir pro-américain dont le scénario tient sur un timbre post et ça fait du bien. Les films de guerre ont leurs navets et leurs chefs-d’œuvre (Full Metal Jacket, Platoon,…), Le jeu vidéo aussi. Le titre est disponible sur PC, PS3 et Xbox 360 à petit prix, profitez-en.
A l’heure où j’écris ces lignes, il est gratuit pour les membres du PlayStation Plus.
Battlefield 3, le solo de la honte
8 JuilAmateur de FPS, ce n’est que très logiquement que je me suis penché sur Battlefiled 3 à sa sortie. J’ai beaucoup apprécié les deux épisodes de Bad Company et je me suis dit que je devais peut-être acquérir le troisième épisode. En dehors du multi, Battelfield 3 ne m’a pas assez tapé dans l’oeil pour que je l’achète. Sa gratuité sur le PSN+ a donc été l’occasion pour l’essayer.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que le jeu tourne sur PS3 donc les problèmes techniques mentionnés sont peut-être uniquement dus à ce support. N’étant plus vraiment un amateur de mode multi en ligne, je ne parlerai que de la campagne solo.
Parlons peu, parlons bien, la campagne solo est exécrable. Pendant les quelques six heures que durent le mode histoire, une question me revenait sans cesse : «Est-ce les développeurs de Bad Company qui ont commis cette campagne ?».
(Presque) rien ne va. Le problème n’est pas le (pauvre) scénario, Battlefield 3 n’a pas la prétention d’être un jeu dont l’histoire est importante. Le réel soucis est la mise en scène. Personnellement, j’ai eu l’impression de jouer à un FPS lambda de la trempe d’un SWAT Global Strike Team (à ne pas confondre avec l’excellente série sur PC) sorti jadis sur PS2. L’immersion est nul et je vais vous expliquer les raisons de ma déception.
Le jeu a pris partie de ne pas être dans le grand spectacle comme peut l’être Call of Duty. Ce n’est pas un problème en soi mais cette décision n’excuse pas un level design qu’on ne peut qualifier que de vide. Le joueur avance dans des décors sans âme, poursuit son périple dans des couloirs vides en zigouillant des terroristes en attendant le générique de fin. Battlefield 3 a une campagne solo linéaire mais dont les scripts sont mal foutus et où l’initiative du joueur est à bannir.
Si vous voulez au mode histoire, suivez les indications du jeu à la lettre et n’essayer de pas de réfléchir. Par exemple, vous devez nettoyer une zone et une mitrailleuse lourde vous pose problème, pourquoi ne pas sniper le mitrailleur qui vous rend la vie rude ? Vous alignez la tête avec le réticule de votre lunette, vous tirez mais rien ne se passe, vous videz un chargeur entre ses deux yeux mais rien à y faire le bougre à la crâne solide. Le jeu ne vous a pas dit que seul l’IA peut l’abattre après que le joueur ai déclenché en se déplacer à un endroit précis. Ce genre de problème survient dans toutes les missions. Si ce n’est pas des ennemis invincibles, ce sont des terroristes qui réapparaissent indéfiniment tant que le joueur ne déclenchera pas le prochain script.
Autre ombre au tableau, l’IA est déplorable. Vos alliés disposent du quotient intellectuel d’une truite et n’hésitent pas à vous poussez sous le feu ennemi. Dans certains cas, ils ne daignent même pas faire feu sur les terroristes. Ces derniers ne sont pas vraiment mieux lotis intellectuellement, ils campent en sortant la tête de temps en temps ou lorsque le joueur décide de prendre l’initiative par rapport à ce qu’avaient prévu les développeurs, ils vous assènent un headshot à 300 mètres.
Les nombreux bugs viennent plomber ce triste constant. Graphiquement, le jeu est correct sur console, les textures ne sont pas trop mal mais des disparitions de véhicules, d’armes et de cadavres sous les yeux de joueurs viennent gâcher l’immersion. Après un gunfight où vous avez dessoudé moult mécréants, le lieu du combat passe du champ de bataille à un endroit propre sans la moindre trace d’effusion de sang. Je comprends que les limitations techniques des consoles de salon entrainent la disparitions d’objets pour libérer de la mémoire. Cependant, il aurait fallu faire disparaitre les corps et autres objets d’une manière plus discrète.
La bande son est le seul domaine où le jeu s’en sort avec brio. L’ambiance sonore est justement excellente, c’est le seul élément immersif d’ailleurs. Les bruitages des armes sont bons et la spatialisation des bruits est excellente (mention spéciale aux sirènes de la police qui m’ont fait croire que les voitures passaient dans ma rue).
Arrêtons là ce pamphlet contre, je précise, le mode solo de Battlefield 3. Les développeurs ont commis une mauvaise campagne qui n’aurait pas dû exister. C’est donc sans regret que je retourne me refaire le premier épisode de Bad Company qui, au passage, est excellent.
Test de Little Big Planet Karting
24 JuinAyant apprécié les deux volets de Little Big Planet sur PS3, j’ai profité de la gratuité de LIttle Big Planet Karting sur le PSN+ pour l’essayer et voir s’il est ou non un bon ersatz de Mario Kart.
A première vue, le jeu à tout pour plaire, un jeu de course fun avec les possibilités de création et d’échange d’un Little Big Planet ne peut que être un hit. Arrêtons le suspense immédiatement, le titre ne restera pas dans les annales. Little Big Planet a (presque) tous les ingrédients d’un bon jeu mais la recette ne prend malheureusement pas.
Commençons par ce qui est bien. Techniquement, le jeu est beau, l’aspect carton-pâte cher à la série est toujours présent. On adore le look de Little Big Planet ou on le déteste, personnellement j’aime beaucoup. Les différents karts ont réellement l’air de jouets et participent à l’ambiance enfantine du jeu. Pour respecter l’appartenance à la série, les développeurs ont eu la mauvaise idée de créer un semblant de scénario. Autant dans le jeu de plateforme on l’apprécie mais dans un Little Big Planet Karting, l’histoire ne fait que rendre le jeu encore mollasson. La cinématique avant le départ son lente, les personnages parlent en «yaourt» et tentent en vain d’expliquer l’intrigue du jeu.
Le gameplay, voila où pèche vraiment le jeu. Bien qu’il soit le nerf de la guerre dans un jeu de kart, les développeurs ont rendu le jeu mou. La latence et la pesanteur des personnages sont supportables dans un jeu de plateforme mais dans un jeu de course qui a pour vocation d’être fun, c’est rédhibitoire. Le système de dérapage est bien pensé et permet de faire des accélérations à la suite d’un long drift mais la sensation de vitesse n’y est toujours pas. Comme tout bon (ou pas) Mario Kart-like qui se respecte, les joueurs peuvent se tirer dessus avec des armes sur des circuits ou des arènes. Ces armes allègrement pompées sur celles utilisées par le plombier moustachu n’innovent pas. A moins de jouer au jeu pendant des heures, leur identification est difficile. Les images censées représenter leurs caractéristiques respectives sont peu compréhensibles. On appuiera sur carré pour en utiliser une sans connaitre son effet. Bon point par contre, le système de contre est bien pensé, quand on dispose d’une arme, il est possible de contrer une attaque quand une icône de bouclier apparaît derrière le véhicule. La technique pour éviter de se faire envoyer dans le décors consiste à rouler tranquillement en se servant de son arme uniquement pour se défendre, ce qui n’est pas très fun vous en conviendrez.
Comme dans Mario-Kart, le facteur chance à sa part de responsabilité dans la victoire ou la défaite du joueur. Cependant, dans Little Big Planet Karting, on atteint le summum du grand n’importe quoi. Il est possible de faire deux fois le même circuit avec une fois une IA avec le QI d’un jambon Madrange et une seconde fois une IA armée jusqu’aux dents qui vous harcèle de missiles à tête chercheuse.
Dernier défaut, les circuits disponibles dans le mode histoire sont peu inspirés et à vrai dire, je ne m’en rappelle pas d’un seul. Même si le nombre de fois auquel j’ai joué à Mario Kart se compte sur les doigts d’une main, je me souviens de certains circuits. Cependant, la pauvreté des circuits n’est pas réellement un problème. Tout bon Little Big Planet qui se respecte se doit de disposer d’un éditeur de niveau. C’est aussi valable pour Karting. L’éditeur est facile à utiliser et permet vraiment de laisser libre court à son imagination. Certains ont réalisé de somptueux circuits en ligne auxquels on peut jouer aussi bien en solo qu’en multi.
En un mot comme en cent, Little Big Planet n’est pas un indispensable, on y joue quelques parties avec ses potes, on s’amuse un peu mais on l’oubliera très vite. Dommage car le titre avait un véritable potentiel pour devenir culte.
Les cinq jeux qui m’ont le plus marqué [5/5]
17 JuinAlors que Mickey’s Castle of Illusion (1990) est considéré comme un excellent jeu de l’époque 16 bits, on oublie bien trop souvent son petit frère World of Illusion (1992) qui est, à mon sens, un véritable chef d’oeuvre de la Megadrive ou Genesis pour nos amis anglo-saxons.
Les cinq jeux qui m’ont le plus marqué [4/5]
17 Juin« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre […] », le jeu Aladdin sorti sur Sega Megadrive en 1993 est un chef d’oeuvre. Bien que sorti également sur Super Nintendo, la version sorti sur Megadrive est de loin supérieure.
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San Andreas : LE GTA
16 DécJe profite de la sortie de GTA San Andreas sur Playstation 3 pour retoucher à ce chef d’oeuvre. Certes, on peut pester contre les 15€ demandé pour rejouer à un jeu sorti en 2004 ainsi qu’un framerate souvent à la ramasse. Mais on prend toujours autant son pieds à parcours l’état de San Andreas.
Le fun est le point clé de ce Grand Theft Auto. Certes, le réalisme n’est pas de mise mais c’est justement ce qui fait le charme de cet épisode. Cette entorse au réalisme permet d’intégrer des personnages loufoques comme Truth le hippie ou Catalina et de concevoir des missions déjantées à l’instar du vol du jet-pack sur un train en marche. Tout ou presque est permis et le joueur n’est quasiment jamais frustré et peut laisser libre court à son imagination quand il s’agit de vadrouiller entre les villes l’arme au poing. Les différentes activités sont un moyen de passer le temps en dehors des missions. Les véhicules sont aussi plus variés et la possibilité de nager et un ajout essentiel du gameplay. Le mode multi en local décuple les possibilités de fun en permettant de retourner tout San Andreas avec un pote.
GTA San Andreas sur PS3
10 DécBonne nouvelle pour les amateurs de la fameuse franchise de Rockstar, GTA San Andreas sortira cette semaine sur le Playstation Store. Le jeu rejoindra les PS2 Classics à 14,99€. On va enfin pouvoir retrouver les routes de la région de San Andreas en attendant patiemment le cinquième épisode de la série.
Il s’agit d’un simple portage. Oublier les trophées, une refonte graphique et des améliorations du gameplay, ce sera une version « brut de décoffrage ». Mais ne boudons pas notre plaisir car comme l’a si bien dit Alfred de Musset : « Qu’ importe le flacon, pourvut qu’on ait l’ivresse ? ».
Il ne manque alors que Vice City pour se refaire la trilogie des GTA sur PS3.